DÉPRESSION PENDANT LA GROSSESSE ET ÊTRE COACH BIEN-ÊTRE EN LIGNE

Jessica est ambassadrice FRÉ depuis octobre 2017.
Site Web: http://www.jessgbryan.com/

Je m’inquiétais de la dépression pendant la grossesse, mais j’espérais que cela ne m’arriverait pas. Cependant, je fais partie des 14 à 23 % de femmes qui souffrent de dépression pendant la grossesse. Je partage cela pour aider d’autres femmes à ne pas se sentir seules ou isolées dans leurs difficultés – car vous n’êtes certainement pas seules.

Revenons au mois de janvier, lorsque j'ai partagé mon article sur l'arrêt de mes antidépresseurs. Ce que vous ne saviez pas à l'époque, c'est que j'ai arrêté de les prendre en décembre, car j'ai découvert que j'étais enceinte. J'ai commencé à réduire progressivement le traitement pendant une semaine, mais une fois que j'ai découvert que j'étais enceinte, j'ai arrêté d'un coup.

DEPUIS CELA, JE LUTTE CONTRE DES SYMPTÔMES DE DÉPRESSION.

Pendant très longtemps, j'ai essayé de faire comme si de rien n'était. Je me sentais plus maussade, mais bon, je suis enceinte, donc je suis censée avoir plus d'hormones. Je me sentais plus fatiguée, mais bon, je suis enceinte. Je me sentais triste, mais bon, je suis enceinte et nous avons tous ces grands changements de vie qui se produisent. Et bon, il faut un certain temps pour que votre cerveau se réajuste après avoir arrêté un antidépresseur. Je ne voulais pas sortir et faire grand-chose, mais bon, je suis enceinte. Puis j'ai remarqué que je commençais à me retirer de mon entreprise. Maintenant, j'ADORE pouvoir coacher des gens à domicile et gagner un revenu en le faisant, mais bon, je suis enceinte... était-ce vraiment une raison pour me retirer de quelque chose que j'aimais ? Puis sont venus les sentiments de culpabilité, des sentiments de culpabilité presque constants. Vouloir m'allonger sur le canapé et ne rien faire. Ne pas vouloir me lever et m'entraîner, ou même m'entraîner plus tard dans la journée. Ce sentiment que QUELQUE CHOSE n'allait pas et que peu importe le nombre de livres de développement personnel que je lisais ou le nombre de vidéos inspirantes que j'écoutais, je n'avais JAMAIS envie de faire quoi que ce soit pour y remédier. Tout cela me semblait « bizarre », mais...

CE N'EST QUE LORSQUE MON AMI ET MENTOR ME L'A FAIT REMARQUER QUE J'AI COMPRIS QUE J'AVAIS PLUS DE LUTTRES QUE JE NE LE PENSAIS.

Elle et moi discutions des raisons pour lesquelles je m’éloignais autant du coaching et pourquoi, tout à coup, j’étais si dure avec moi-même tout le temps. Elle m’a demandé : « Jess, penses-tu que cela soit lié à tes hormones de grossesse ? » — En un instant, tout s’est mis en place pour moi. Ma dépression pourrait être liée aux hormones ou à mon état de santé de base. Honnêtement, nous n’en avons aucune idée pour le moment et nous n’aurons pas de réponse avant plusieurs semaines. Mon médecin est au courant de mes difficultés. Mon mari, mes parents et certains de mes meilleurs amis me soutiennent tous énormément et TOUS m’ont rappelé qu’il est normal de lutter et de recommencer à prendre des médicaments, que ce soit maintenant ou après l’accouchement. Le fait d’avoir un système de soutien autour de moi a fait une énorme différence.

Mais les personnes qui ne connaissent pas mon combat, ce sont vous, mes followers et mes clients. Depuis quelques mois, je me retire petit à petit de mon coaching en ligne, car j’ai l’impression de ne pas être capable d’aider les autres, alors que je lutte moi-même. L’idée d’avoir 10 nouveaux clients en un mois me stresse. Et cacher cela – ou l’ éviter – me stresse aussi. J’ADORE mon entreprise. J’adore aider les gens qui sont prêts à s’aider eux-mêmes, j’adore partager ces produits et programmes avec des femmes qui ne les ont jamais essayés auparavant, et j’adore aider les gens à obtenir les résultats qu’ils recherchent depuis des années ! J’ADORE aussi apprendre à vous connaître et à connaître votre histoire. Et je veux CONTINUER À L’AIMER !

Donc pour l'instant, je vais garder un rythme plus lent que je peux maintenir. J'accepte de nouveaux clients et coachs, mais seulement 3 au total par mois. Parce que mentalement, je suis dans une routine quotidienne en ce moment et je veux être sûre de donner TOUT à ceux d'entre vous qui m'ont choisi comme mentor. Je veux donner TOUT à moi-même, à mon bébé et à mon mari. Le simple fait de dire cela et de le dire me déstresse un peu !

Pour le moment, en plus de changer la façon dont je gère mon entreprise, je m'engage également dans des activités qui, je le sais, m'aideront naturellement à lutter contre ma dépression (parfois elles viennent facilement, parfois c'est moi qui me force !) : rester plus active (je fais de l'exercice au moins 3 ou 4 fois par semaine), manger des aliments plus sains (pour la plupart !), sortir au soleil, m'enduire d'huiles essentielles, parler avec mon mari quand je passe une mauvaise journée, rester en contact avec mes amis et partager uniquement ce que je veux partager sur les réseaux sociaux.

Je suis inquiète de partager ce genre de choses parce que je ne veux pas être traitée différemment ou regardée différemment. La semaine dernière, alors que je pleurais au téléphone avec mon mari, je lui ai dit exactement la même chose. Je ne veux pas que les gens pensent que je suis en verre ou que je vais me briser. J'ai juste du mal à être moi-même certains jours. Certains jours, je n'ai pas vraiment envie de parler du tout, d'autres si. Et c'est là que réside le plus grand défi dans la lutte contre la dépression. C'est ce quotidien difficile à décrire !

Mais j'ai un système de soutien incroyable, un plan en place et un été super excitant rempli d'amour et un nouveau bébé devant moi ! Je ne pourrais pas demander plus et Dieu m'a certainement bénie de plus de façons que je ne le mérite. Mon travail consiste à continuer à faire ce que je peux faire et à réévaluer ensuite mon besoin d'aide.

Comme toujours, merci d'avoir lu mes pensées ici sur ce petit blog ! J'apprécie tout votre soutien et si jamais vous avez besoin de parler à quelqu'un, n'hésitez pas à me contacter. Je ne suis pas un professionnel et vous devriez toujours parler à votre médecin, mais si vous cherchez du soutien ou des conseils supplémentaires, n'hésitez pas à me contacter !

Pour plus de contenu comme celui-ci et pour lire ce que notre ambassadrice Kristen avait à dire sur sa dépression post-partum, cliquez ICI .